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La prestation de serment le dimanche 03 mai dernier pour le 4ème mandat de Faure Gnassingbé a clos le chapitre de la présidentielle du 22 février 2020. Une des farces les plus abjectes que le Togo ait enregistrées sous le règne dévastateur des Gnassingbé. La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) comme si elle avait les chiffres avant les élections, a procédé à la proclamation des résultats en 24 heures. Un record (sic) au Togo. Une parodie facilitée par l’absence de compatriotes dignes au sein de cette CENI.
Il suffit juste de remonter à 2015 pour voir les efforts des uns et des autres pour empêcher la fabrication des chiffres.
En 2020, la flagrance est tellement saisissante avec les chiffres imaginaires de la Cour Constitutionnelle qui dépassent le corps électoral.
Sur toute la ligne, le pouvoir n’a pas changé d’approche en matière de fraude électorale. La défiance avec la morale observée lors de la présidentielle de 2020 montre combien le régime est décidé à ne rien lâcher. S’éterniser au pouvoir reste le mot d’ordre.
Du côté des forces démocratiques, la nouveauté était Mgr Philippe Kpodzro et sa dynamique. Bâtie dans la précipitation et
Le niveau d’animosité et d’insincérité de certains acteurs est un facteur de méfiance et de réserves pour des leaders clés de cette lutte. Mais il est une nécessité vitale que les gens intègrent un minimum de sincérité et de rigueur dans la lutte pour un nouveau départ. Dans toute lutte, les taupes et les espions ne sont pas loin. Il faut faire avec, d’où la nécessité de prendre la mesure de la chose pour ne pas s’offrir à tout quidam sans un minimum d’à propos.
Vivement le dépassement des acteurs sérieux et sincères dans la lutte pour un nouveau Togo. Le plus tôt serait le mieux pour redonner confiance au peuple meurtri et fatigué des affres de la dictature cinquantenaire.
Kokou AGBEMEBIO / Le Correcteur