3ème édition du Sommet de l’industrie africaine : Faure Gnassingbé fidèle son optimisme panglossien
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Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé
Les rideaux sont tombés sur la 3ème édition du Sommet de l’industrie africaine (AFIS 2023). Organisé à Lomé, ce sommet a été officiellement lancé par Faure Gnassingbé qui dans son allocution a abordé plusieurs thématiques, de l’inflation au libre-échange dans le monde, du rôle du secteur privé au changement climatique.
« Force est de constater que nous ouvrons aujourd’hui un nouveau chapitre. Le thème des crises laisse place à celui des opportunités. Le premier panel de cette année, « Bâtir une industrie financière africaine de classe mondiale : une opportunité à 1500 milliards ». Ce thème incarne cette nouvelle symbolique », a d’entrée de jeu lancé le Président togolais qui s’est félicité du recul de l’inflation et des « prix des produits de base, notamment alimentaires et énergétiques ». « Cette baisse de l’inflation est constatée partout dans le monde. Les dernières projections du FMI suggèrent que la hausse des prix aura atteint 6,8% en 2023, avant de revenir à 5,2% en 2024, une nette amélioration par rapport au taux de 8,7% enregistré l’année dernière.
Mieux encore, la baisse de l’inflation est particulièrement prononcée dans notre espace UEMOA, Union économique et monétaire ouest africaine. Le taux d’inflation est tombé à 2,7% en septembre 2023, une performance à saluer quand on la compare au pic de 8,8% enregistré en août 2022 et au taux de 6,0% en janvier 2023 », a analysé le fils de Gnassingbé Eyadema qui a dans la foulée fait mention des données de la campagne agricole 2022/2023 en Afrique de l’Ouest, lesquelles données « montrent une augmentation de 9,7% de la production vivrière au sein de l’Union, atteignant un volume impressionnant de 72 millions de tonnes ». Pour lui, « l’importance cruciale de l’agriculture, qui emploie 65% de notre main-d’œuvre et
En quoi la baisse de l’inflation, par exemple, a profité aux Togolais ? Le dynamisme du Port autonome de Lomé, secteur économique performant s’il en est, qui représente l’élément moteur de l’activité économique du Togo et où plus de 80% des échanges commerciaux transitent, cette richesse nationale en somme, aide-t-il les Togolais à mieux supporter la vie ? Le Togo dispose de richesses naturelles, mais les citoyens sont littéralement privés de leur jouissance, et ce n’est qu’une minorité qui en fait ses choux gras. C’est trop beau de ratiociner sur le financement du secteur privé sans pour autant faire siens les tourments constants liés à un secteur informel auquel bien des Togolais sont réduits, ne peut que renforcer la précarité des plus faibles.
Source : Lecorrecteur